Quand on devient parents on se retrouve assailli par tout un tas de questions. Comme nourrir bébé ? Comment donner le bain à bébé ? Comment changer bébé ?… Ayant toujours adoré les enfants je dois t’avouer que ces questions, somme toutes existentielles, ne m’ont pas trop angoissées. Je savais que pour ça, j’arriverai à gérer. Je ne suis pas d’un naturel à avoir confiance en moi, mais savoir m’occuper de mon bébé, je savais au plus profond de mon coeur que j’y arriverai.
A présent Loulou a bien grandit, il a aujourd’hui 13 mois et oui… 13 mois déjà… C’est fou ce que le temps file… Nos marques et repères sont plus que pris à présent, on peut dire que nous 3 c’est une histoire qui roule ! Où presque…
Bébé grimpeur
Loulou se déplace de plus en plus. Il a rampé pendant de longues semaines, puis est passé au 4 pattes, pour enfin se mettre debout et longer tous les meubles pour se déplacer seul. Mon fils est également un véritable passionné de grimpette. C’est bien simple, il escalade tout et tout le temps. Canapé, table basse, lit, chaise… Tout y passe ! Au début, peut être un peu naïvement, nous étions quelque peu « fières » de découvrir ses prouesses et de voir que si petit il était déjà capable de faire tant de choses.
Loulou est vraiment un petit garçon agile et débrouillard. A 9 mois il entreprenait déjà de monter les escaliers. Nous nous étions alors interrogés… Devions nous lui interdire de monter, ou au contraire lui laisser de l’autonomie. Nous avons alors choisi de le laisser monter les escaliers – toujours sous notre surveillance, en nous tenant à ses côtés – pour aller lui-même à sa chambre, comme « un grand ».
L’enfant et l’autonomie
Laisser son bébé gagner en autonomie n’est pas toujours chose facile. Tout d’abord pour les prises de risques que cela peu représenter. La peur qu’il tombe, qu’il se fasse mal…
Peur également de voir son bébé grandir et s’éloigner peu à peu de nous, de moi… Avoir la gorge serrée à l’idée de penser que oui, un jour, mon bébé deviendra grand, autonome, et que oui il n’aura plus besoin de nous ses parents, de moi sa maman…
Ces sentiments partagés entre la fierté de voir son bébé entreprendre des choses seul mais aussi de ressentir un peu de tristesse de voir mon bébé, mon fils, s’éloigner d’une certaine façon de moi est un sentiment que j’ai encore un peu de mal à appréhender.
Alors oui Loulou n’a encore QUE 13 mois et tu vas me dire que j’ai encore biiiiien du temps devant moi. Certes tu auras raison, mais voilà, comment ne pas y penser…
#mamanfiere
Ce hashtag comme beaucoup de mamans j’ai plaisir à l’écrire lorsque je partage avec vous des photos, des nouveaux exploits de Loulou. Ces moments où mon fils est vraiment ma plus belle fierté.
Fixer des limites
Au fil des jours et des semaines Loulou prend de plus en plus d’hardiesse dans ce qu’il entreprend. Nous avions jusqu’alors bloqué notre escalier par un « gros pouf » afin de l’empêcher d’y accéder seul et de l’escalader.
Oui, étant en location et notre escalier débutant avec un léger colimaçon, nous n’avons pas possibilité de mettre une barrière avec un système « sans trou ». Mais soyez rassurés, nous en avons une en haut de l’escalier. ;-)
Seulement voilà, mettre le pouf en guise de barrière c’est bien beau mais ça devient lassant. Lassant de devoir le mettre et l’enlever 10 fois par jour. Lassant de voir mon fils sans cesse essayer de l’escalader pour contourner notre barrage de fortune.
Il y a 2 semaines, nous avons donc décidé de retirer cette barrière. Et bien oui, Loulou grandissant il comprend tout, nous n’avons qu’à lui expliquer qu’il n’a pas le droit de monter seul dans l’escalier !
Oui je sais… Toi future maman, ou futur papa tu te dis, bonne idée, rien de mieux que d’instaurer le dialogue avec ses enfants. Toi déjà maman, ou déjà papa, chevronné et fort de ton expérience tu es surement déjà en train de sourire d’éclater de rire en me lisant. Te disant que nous sommes bien naïfs ! Et tu as raison… :-)
Bêtise, danger… Comment réagir ?
Je ne saurai dire si ce trait de caractère est propre à mon fils ou celui de tout les enfants, mais Loulou est vraiment un petit garçon obstiné. Quand il a quelque chose dans la tête, crois moi, il ne l’a pas ailleurs. S’il a donc décidé de vouloir monter ce fichu escalier il ne lâchera pas l’affaire de si tôt.
Et là avec chéri on s’est demandé dans quoi on se lançait. Et surtout, comment nous allions gérer ça… Une chose était sure, ni fessée et encore moins de claque. Pour nous l’éducation ne passe certainement pas par la violence où la force. Avant de devenir parent nous avions des principes, à lire et à échanger avec mes copines je suis persuadée que je reviendrai sur bien des principes, mais celui-là non.
Nous souhaitons avant toute chose faire comprendre à Loulou qu’il peut être dangereux pour lui de monter les escaliers seuls. Seulement voilà, il ne semble pas vouloir entendre raison et ne cesse de s’y rendre et de le gravir dès que nous sommes occupés ou avons le dos tourné.
Dans un premier temps, lorsque nous souhaitions que Loulou cesse de se tourner vers des interdits – ouvrir les placards, grimper sur les chaises, … – nous avions entrepris de le mettre dans sa chaise haute. Seulement voilà, nous n’avions aucune envie que sa chaise-haute, lieu dédié à un moment de plaisir, celui du repas, s’apparente à un moment de punition.
Nous avons alors pris la décision de le mettre au coin lorsque ses actes peuvent être dangereux – chute dans les escalier, chute d’une chaise, produits dangereux/fragiles dans les placards. Non pas que cela m’enchante, je n’aime vraiment pas cela… Nous avons tout d’abord fait quelques recherches sur comment « bien réagir » et « bien agir », il ne semble malheureusement pas y avoir de réponse universelle à cette question. Alors comme beaucoup de jeunes parents nous tâtonnons, à la recherche de LA méthode qui permettra à Loulou de comprendre ce qui est bien et mal, ce qu’il à le droit ou non de faire.
La parole avant tout
Lorsque Loulou s’embarque sur les chemins des interdits, nous commençons une première fois par lui expliquer que ce qu’il fait est dangereux, qu’il pourrait tomber, ou se faire mal à l’exemple des escaliers. Que s’il souhaite les monter c’est accompagné de papa ou de maman et dans un but précis : aller au dodo, aller changer sa couche.
Puis si cela ne suffit pas et qu’il réitère sa bêtise nous lui expliquons de nouveau mais cette fois-ci en le mettant au coin. Nous lui re-expliquons une nouvelle fois que ce qu’il a fait est dangereux et nous le plaçons face au mur le temps de quelques secondes dans l’espoir que ce moment de retrait lui fera prendre conscience de ses actes.
Depuis maintenant 2 semaines je dois avouer qu’il s’aventure de moins en moins sur le « chemin des interdits ». Qu’elle est réellement la clé de ce « succès » je ne saurais le dire. Les paroles que nous lui prodiguons, nos actes, je ne sais pas… Une chose est sûre Loulou s’assagit un peu au fil des jours. Il lui arrive bien sur encore de nous faire le grand chelem en nous enchainant bêtise sur bêtise.
Mais avec du recul, je remarque que ces « moments de folies » se déroulent tout simplement lorsqu’il souhaite recevoir notre attention – lorsque nous sommes sur le pc, en train de faire la vaisselle ou du rangement… – mais également lors de ses moments de fatigues.
En restant à son écoute, je trouve plus simple de réussir à éviter ses débordements et excès de bêtises. L’écoute, l’observation et la bienveillance restent peut être les meilleures des solutions qui au fil du temps nous permettrons de ne plus à avoir recours au coin. Je l’espère vraiment.
Et chez vous, comment réagissez-vous lors des bêtises de vos petits ? Comment réussissez-vous à leur faire entendre raison ? Je suis à votre écoute en espérant recueillir vos sages conseils et retours sur expérience…
J’étais en train de t’écrire un commentaire, mais il est tellement long que je vais en faire un article, ce sera plus simple ^^
Quoi qu’il en soit, comme tu le dis (et on en a déjà parlé) être parent c’est tâtonner pour trouver la méthode qui convient et fonctionne pour tout le monde, il n’y a pas de manuel d’utilisation livré avec bébé ;)
Il me tarde de te lire alors ^^
J’ai cherché et recherché pourtant le manuel mais rien… :-) J’espère que nous trouverons rapidement notre petite méthode rien qu’à nous, en l’espérant la plus douce possible. :-)
Coucou
Il n’y a pas de méthode magique et universelle, surtout que chaque enfant est différent… Comme toi s’il y a un principe sur lequel je ne cèderai pas c’est la violence physique. Je pense que ma parole et les punitions suffisent. Ici on utilise la même méthode que vous on explique et on met au coin quand elle n’est pas sage. Des fois même la menace du coin suffit. On l’a étendu à la politesse et aux caprices ☺.
Je suis sûre que vous gérez comme des chef
Je garde vraiment espoir de réussir à ce que seule la parole, les explications et les mises en gardent face au danger suffisent. Car je ne me sens pas à l’aise à le mettre au coin, seulement quand cela fait 6 fois qu’il enchaine la même bêtise (où il y a danger à mes yeux j’entends) je me sens démunie… Même mes diversions d’activités, jeux, lecture n’y font rien. Alors le coin reste la seule solution aujourd’hui à mes yeux dans cette situation. Mais je garde espoir !! :-)
Je me retrouve totalement dans ton article. Je fait comme toi, je lui explique sa bêtise et si elle n’écoute pas, le coin. Le plus souvent, juste le faite de lui dire « tu veux être puni ? » la calme et elle ne refait plus sa bêtise (pour un certain moment en tout cas ;) )
Elle a eu sa période il y a quelques mois, où elle fessait bêtises sur bêtises (sa crise des 2ans) mais elle c’est bien assagi !!
Tu as encore un peu le temps avec ton loulou :)
Ravie de voir que je ne suis pas la seule avec ce dilemme. Olala je ne suis pas pressée d’être à cette étape en revanche…