Voilà une question que je me suis – rapidement – posée lorsque j’étais enceinte de Loulou. L’accueil d’un enfant, le bouleversement de la vie de couple, les nouveaux rôles endossés par chacun, l’organisation, ce petit être qui va lui aussi devoir trouver sa place, faire son nid. Va-t-on l’aimer dès le premier regard ? Cela va-t-il demander un peu de temps ?
Pour ma part j’ai toujours adoré les enfants. Quelque soit leur âge, je n’ai jamais eu aucune appréhension à devoir me retrouver seule avec un enfant, m’occuper de lui, le nourrir, lui apporter des soins, le faire jouer, le divertir. Cela a toujours été vraiment naturel pour moi et j’adorais ça ! Quand j’ai appris que j’étais enceinte, je me suis très brièvement interrogée à savoir si j’allais être capable d’endosser ce nouveau rôle, celui de maman. On ne naît pas maman, on le devient. Je pense que l’on peut même dire qu’il s’agit d’un apprentissage qui se fait tout au long de notre vie aux côtés de nos enfants qui grandissent. Puis, très rapidement, je me suis rassurée en me disant qu’il n’y avait aucune raison que ça ne puisse coller avec NOTRE bébé.
Vague sentiment
Dès le début de ma première grossesse j’ai eu le sentiment que j’attendais un garçon. Tellement désireuse d’avoir une fille, je me suis d’abord demandé si ce pressentiment n’était pas une façon inconsciente de me « protéger ». Ainsi, si à la 2ème écho je venais à apprendre que j’attendais un garçon je ne serais pas « déçue » puisque je m’étais déjà plus ou moins mise cette idée en tête. Puis il y a eu ce joli rêve, un petit blondinet aux magnifiques yeux bleus qui était un jour dans le décor, à nos côtés, au milieu d’un superbe déjeuner dans un parc. Je ne suis pourtant pas d’un naturel à me rappeler de mes rêves, mais va savoir pourquoi, celui-ci était resté dans ma mémoire. Puis le verdict est tombé en cette journée du 29 mai 2013, nous allions avoir un garçon. :-)
Pour cette deuxième grossesse, les choses ont commencé un peu différemment. J’ai été quelque peu dérangée par les repas, sans avoir vraiment d’appétit et pas mal barbouillée le premier mois. Ces premières différences par rapport à ma grossesse pour Loulou m’ont un peu mises la puce à l’oreille. Cela serait-il annonciateur d’un grand changement ? Ce deuxième bébé serait-il une fille ? Puis sans savoir pourquoi, j’avais beaucoup de mal à dire « il » pour « le bébé ». Mon instinct, mes envies me poussaient à dire « elle ». Doucement cette idée a fait son chemin dans un coin de ma tête. Et si c’était vraiment ELLE. Quand arrive enfin la 2ème échographie, le secret fut levé, nous allions bien avoir une petite fille.
Simple coup de chance ou réel instinct maternel
Je ne saurais te dire si le ressenti de mes 2 grossesses et le fait de deviner ressentir le sexe du bébé que je porte est du à de la chance ou à un « véritable instinct maternel ». D’ailleurs qu’est-ce vraiment que l’instinct maternel ? Peut être est-il en effet possible d’être connecté avec son bébé dès le début de sa grossesse. Bien avant même que nos premiers regards se croisent. Mais je n’ai pas et n’aurai surement jamais la réponse exacte à ces interrogations…
Au fond de moi je ne suis pas persuadée qu’un instinct maternel au sens « strict du terme » existe tout comme il peut l’être avec l’instinct animal. J’ai même parfois peur que cela puisse faire du tort à certaines femmes qui finalement n’arriveraient pas à ressentir ce « déclic » avec leurs enfants, de la mère aimante et dévouée corps et âme pour leur progéniture. Combien de femmes par exemple vont culpabiliser de passer plus de temps à leur travail – et d’apprécier cet état de fait – qu’avec leurs enfants. Il y a encore de trop nombreux stéréotypes, autour de la grossesse, du rôle de mère, de celui de femme, sur comment on devrait être et ne pas être, comment on devrait agir ou ne pas agir.
La vraie vie
Je ne pense pas qu’il faille s’enfermer dans tout cela. Une des plus belle chose que m’est apporté le blog ce sont tous ces échanges avec des mamans et futures mamans toutes plus géniales les unes que les autres. Ces échanges à coeur ouvert où enfin tu ressens le sentiment de ne pas être « seule au monde » à ressentir ou vivre telle ou telle chose, à avoir telle crainte, ou rencontrer telle difficulté. Je pense que c’est bien cela le plus important. Peu être un peu bisounours, j’aime à croire qu’une super maman sommeille en chacune de nous instinct maternel ou non ! :-)
Chaque relation mère enfant est unique et totalement personnelle quoiqu’en disent #lesgens.
Je ne sais as si l’instinct maternel existe mais en tout cas je me suis sentie maman avant même d’accoucher et la connection avec bébé a été immédiate…mais ça n’a pas empéché le baby blues!!
C’est bizarre, ces « pressentiments ». Je suis enceinte de 3 mois, c’est mon premier enfant et je suis totalement convaincue que je vais avoir un garçon… Mais je ne suis pas sure d’avoir l’instinct maternel. Ma mère ne l’avait pas, je ne suis pas en transe quand je vois un bébé et le fait d’être enceinte ne m’a jamais fais chavirer. J’ai décidé d’avoir un enfant car avec moi, ça n’est jamais le bon moment… La peur de ne pas y arriver ? L’angoisse de ne pas être une « bonne mère » ? Je ne sais pas trop mais du coup, je me pose beaucoup de questions sur mes capacités à gérer un autre être humain que moi et surtout.. est ce que je vais l’avoir ce fameux instinct maternel ??
Pour moi il n’y a pas vraiment d’instinct maternel, il s’agit simplement d’être à l’écoute de l’autre. Cela peut demander un peu de temps mais crois moi ton bébé saura te faire comprendre ce qu’il veut. Tu le découvrira et le comprendra de mieux en mieux au fil des semaines, puis des mois et réussira à décoder, ses pleurs, ses envies, ses goûts, ses habitudes. Tu n’as pas de crainte à avoir dessus. Aies confiance en toi, ton conjoint et votre bébé, vous y arrivés. :-)
Et crois moi, j’ai un peu déchanté aussi lorsque j’étais enceinte, m’attendant à 9 mois au pays des bisounours !! lol Il y a des jours ou j’adore être enceinte et d’autres moins, ça va ça vient ! :-) Mais la finalité et ce petit être qui viendra faire de vous une famille te fera très vite oublier les coups de blues. La preuve je rempile pour un deuxième !! ;-)